Toxique

Je vois ton nom écrit en grand partout sur les murs ;

Grâce à toi, sais-tu au moins ce que j’endure ?

Comme cet ignoble poison présent dans mon âme,

Regarde en toi, même pas l’ombre d’une larme !

Dans l’assourdissant silence, j’appelle au secours

Mais face à tous mes cris, tu fais comme le sourd

Face à ma détresse, je semble partir en cendres

Et elle, qui ne semble toujours pas m’entendre.

Les temps ont changé, mes rêves sont bien effacés !

Ma route est tout tracée, vers l’enfer glacé

De la douce faucheuse qui m’y a si vite invité.

Rien ne t’oblige à me suivre dans ma terne réalité ...

Mais à présent, je rêve d’un courant d’air

D’un doux et chaud espace clos avec vue sur la mer

Pour que plus personne, jamais, ne me reconsidère,

En ce que je ne suis pas, et là j’en serais fier.

Nos routes se séparent, en un dernier face-à-face.

Le silence est d’or mais seul le tien me glace.

J’ai dans mon corps ton prénom presque oublié,

Désormais, c’est assuré, nous ne sommes plus alliés !

Par Frédéric Chasselin, classe de Troisième A