JB Vatelot

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A la manière du Horla de Guy de Maupassant...

Une nuit très étrange

un exercice d’écriture effrayant d’angoisse !

jeudi 26 janvier 2006

Si Guy de Maupassant, comme dans le Horla, décidait d’aller passer une nuit chez un camarade, qui sait s’il n’écrirait pas les lignes suivantes ? Un exercice d’écriture qui fiche la trouille...

25 juillet-

Ma meilleure amie m’a invitée à dormir chez elle. Après le repas, nous décidons de regagner sa chambre, où Céline a installé un lit pour moi.

Pendant la nuit, je crois apercevoir la porte de la chambre s’ouvrir. Une ombre indescriptible entre et se dirige vers moi. Ce peut être un membre de la famille de ma camarade, mais j’ai l’impression que c’est autre chose, oui, autre chose, un mort sans doute, revenu de l’au-delà...

Je suis sûre que ce n’est pas un être humain. Alors, je ferme les yeux et m’emmitoufle sous les couvertures, sans bouger, en ayant une peur effroyable. Je crois sentir cet être me toucher doucement le visage à travers les draps. Tout à coup, la chose s’arrête, je n’entends plus son souffle, un silence pesant envahit la pièce. Soudain, un chuintement se fait entendre... ouf ! c’est un poster qui s’est décroché. Peut-être est-il parti ? Je n’en sais rien..., j’ai des sueurs froides. Je sors des couvertures et je vois trois petites filles m’observer, me dévisager. Ce ne sont pas n’importe quels enfants, je suis certaine qu’il s’agit de mes soeurs et moi quand nous étions plus jeunes. Je panique, j’ai envie de leur parler, mais je ne veux pas réveiller mon amie qui dort profondément. Je décide de m’approcher et de les toucher. Au moment de le faire, elles disparaissent comme si elles refusaient le contact. Je me rallonge, essaye de trouver le sommeil et me rendors jusqu’au lever du soleil.

A mon réveil, je décide de confier minutieusement cette étrange nuit à mon journal intime... car à part lui, qui me croira ?