JB Vatelot

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Un cri de révolte dans la nuit

Cher monde...

Par Aurélie Quenet et Frédéric Chasselin

mercredi 12 mai 2004

Qui n’a jamais eu l’envie brutale de pousser une longue plainte cruelle et déchirante dans la nuit glacée de cette société inhumaine qui nous broie et qui nous « spolie » (reprenez votre souffle) ? Cette capacité à s’indigner, à s’émouvoir, à s’engager pour des causes qui paraissent justes n’est-elle pas justement le sain baromètre de notre humanité fuyante ? Au travers de l’engagement des écrivains énervés qui accusent à tout crin, des peintres provocateurs qui lorgnent plus loin que leur chevalet, des chanteurs dignes de la vraie Star Académie Française, bref, auteurs pensants de tout poil, les élèves ont perçu la nécessité de crier fort. De crier juste surtout. De crier pour être entendu. Mariage de l’émotion et de la raison, l’indignation nous rend plus vivant. C’est l’opération « un cri de révolte dans la nuit » que vous retrouverez sur le site pendant quelques jours. A bon entendeur !

Chaque jour et à chaque instant de la vie , nous, vous tous, sans le savoir forcément, nous sommes témoin d’une chose immonde qui nous dégoûte au plus haut point : le racisme.
Le racisme vise en premier lieu les personnes de couleur, de religion ou d’idées différentes, ce qui est fatalement injuste car nous avons tous été créés pour être égaux en droit .
Comment réagiriez-vous si vous étiez à la place d’une personne venant d’un autre pays, victime idéale et malheureuse du racisme ? Et si de plus, vous étiez harcelés moralement et physiquement ? Cette vie vous conviendrait-elle ? Nous ne le croyons pas.

On critique les africains parce qu’ils sont noirs. La belle affaire ! A qui la faute ? Ils n’ont pas choisi de l’être. On renie certaines personnes car elles n’ont pas la même culture. Très bien ! Chacun ses croyances !

Il n’y a qu’une race. La race humaine. Il n’y a pas de noirs, de blancs ou de jaunes. Nous sommes tous identiques. Arrêtez de voir seulement le physique et regardez au-delà. Les apparences sont parfois trompeuses, alors pourquoi s’y fier ? Les préjugés sont souvent faux, alors pourquoi les tenir pour la vérité ? L’influence est la complice du racisme. On imite sans réfléchir. Ayez votre propre point de vue ! Forgez vous vos propres opinions !
Tous les étrangers ne sont pas des terroristes ! Un geste suffira à apaiser les tensions : une main tendue vers l’Autre, un frère...

Par Aurélie Quenet et Frédéric Chasselin


Après ce texte engagé, nous espérons que votre regard aura changé vis-à-vis des personnes étrangères !