Notre après-midi...
Arrivés à 11h00 en bus à Nancy, nous nous sommes dirigés au centre ville afin d’y prendre le déjeuner, chose qui n’avait rien à voir avec le baroque (à moins de faire le lien entre les sandwiches d’une marque mondialement connue et le sens péjoratif qu’a pu prendre le terme "barocco" -perle irrégulière- à une certaine époque... mais ceci est un autre débat !).
A 13h00, nous étions à l’Eglise Notre-Dame De Bon Secours. Une guide, Odile, nous a orientés dans la découverte de ce monument. Nous savons maintenant, notamment, que cette église date du XVIIIème siècle et qu’elle abrite le tombeau de Stanislas et de sa femme. L’observation du choeur, des tableaux et des colonnes nous a permis de découvrir les aspects prédominants du baroque : le mouvement, la richesse des ornements, le côté théâtral,... Sachant que ces aspects ostentatoires sont moins marqués dans le baroque français, nous voici rassurés : nous ne saurions manquer de les répérer dans une ville telle que Prague !!
Aux environs de 14h30, nous avons gagné le musée des Beaux Arts. Là-bas, nous nous sommes, bien évidemment, plutôt intéressés aux tableaux de l’époque baroque, à savoir L’annonciation du Caravage et La Transfiguration, tableau gigantesque de Rubens. Mais notre guide, pédagogue et néanmoins efficace, nous les a replacés dans l’histoire picturale, en nous commentant rapidement les tableaux représentatifs des mouvements antérieurs et postérieurs de façon à ce que nous puissions comparer et comprendre les évolutions. Ce que nous retiendrons essentiellement de ces tableaux est "l’exagération" des traits des visages des personnages, le mélange des genres.
Enfin, après quelques photos, prises de force par nos professeurs devant la fontaine de Neptune de la place Stanislas, nous avons pris le chemin du retour. Arrivés à Toul, nous nous sommes quittés exténués mais plutôt satisfaits de notre petite sortie qui a enrichi nos connaissances sur le baroque. Les professeurs, Monsieur Sommelet, Madame Fourrière et Monsieur Fontaine, eux, étaient plutôt exténués d’avoir tant marché. Les pauvres !