Allongée et sereine, je la regarde, la contemple
Son visage rosé, ses petites mains serrées
Emmitouflées dans sa couverture
A côté d’elle, un petit ourson semblable
A un ange, nous emportant dans cet endroit étrange
Qu’est le paradis.
Je ne sais pourquoi mais lorsque je l’observe
tout va mieux et sans un bruit,
Me penchant au dessus du berceau
Je la regarde sans dire un mot.
Elle dort d’un sommeil profond, donnant
L’impression que rien ne pourrait la perturber.
Apaisée ; je sors de sa chambre à pas feutrés.