JB Vatelot

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Pâques 2019

« Pardon ! »

jeudi 25 avril 2019, par Philippe Lemaire

Par Cycle, les élèves des école Jean-Baptiste VATELOT et La Sainte-Famille se sont réunis le vendredi 25 avril pour célébrer la fête de Pâques. Cette année, elle était sous le signe du pardon.

« Pardon ! », les enfants utilisent fréquemment l’expression s’ils ont bousculé un camarade, volontairement ou par maladresse, s’ils ont échangé des propos peu sympathiques et que les enseignants les mettent face à face, s’ils vous ont renversé la peinture bleue sur les chaussures… les raisons sont nombreuses et variées.

Quel sens donnent-ils au mot « pardon » ? Demandez-leur. Ils vous expliqueront qu’en disant pardon, ils s’excusent de ce qui vient de se passer. Le mot, efficace, fait oublier le croche-pied, le gros mot ou la maladresse… « Inutile d’y revenir, j’ai dit pardon… »

Depuis la Petite section jusqu’au Cm2, les élèves ont écouté des histoire, appris des chants, relu des moments vécus en classe ou dans les temps de récréation, ils ont échangé, joué des saynètes…

Chacun selon son âge, a tenté d’approfondir le sens du mot « pardon » et a compris la difficulté, finalement, de l’accorder et de le recevoir. Un véritable échange avec l’autre est nécessaire. Pourquoi ? Comment ? Ce que j’avais en tête… Ce que j’aurais dû faire… Ce que je regrette… Ce que je ferai la prochaine fois…

L’Histoire de « Mon meilleur ami. » a été une grande aide :

C’est l’histoire de deux amis qui marchaient dans le désert. Un moment, ils se disputèrent et l’un des deux donna une gifle à l’autre. Ce dernier écrivit dans le sable : "Aujourd’hui, mon meilleur ami m’a donné une gifle."
Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent une oasis dans laquelle ils décidèrent de se baigner. Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva. Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre : "Aujourd’hui, mon meilleur ami m’a sauvé la vie."

Celui qui avait donné la gifle et sauvé son ami lui demanda : "Quand je t’ai blessé, tu as écrit sur le sable et maintenant, tu écris sur la pierre. Pourquoi ?"
L’autre répondit : "Quand quelqu’un nous blesse, nous devons écrire dans le sable où les vents du pardon peuvent effacer. Mais quand quelqu’un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre où aucun vent ne pourra jamais l’effacer."

APPRENDS A ECRIRE TES BLESSURES DANS LE SABLE ET A GRAVER TES JOIES DANS LA PIERRE.

Après trois semaines de réfléxion, les enfants se sont retrouvés par cycle, à la cathédrale ou à l’école, pour partager et célébrer leurs découvertes autour du Père DETRE. On peut maintenant penser qu’ils ne diront plus pardon tout à fait de la même façon.