JB Vatelot

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L’incipit réaliste

Un autre lendemain

vendredi 9 mai 2003

un récit de Stéphanie Oliati

Il y a dix ans déjà que Florence vivait à la campagne. Elle avait quitté sa ville natale à cause du décés prématuré de son époux, et s’était installée près de Verdun.

Sa maison était située près d’un lac où, tous les dimanches, elle pique-niquait en compagnie de ses amis. Cette maison était entourée d’une clôture blanche et un tapis de pierre menait jusqu’à la porte d’entrée. Une fois la porte ouverte, il y avait un petit corridor. Quelques photos d’un temps ancien étaient accrochées au mur. Ce couloir aboutissait à un salon. Il y avait là un fauteuil posé prés d’une cheminée de marbre, et un journal était étendu sur une grande table, entourée de chaises qui servaient pour les grandes occasions. Quelques vases remplis de fleurs ci et là, une petite table et un canapé où Florence aimait à se reposer de temps en temps. A l’autre bout de la pièce, une porte s’ouvrait sur une chambre. Un lit à baldaquin aux draps blancs étaient illuminés par les rayons chauds du soleil qui filtraient par la fenêtre. Une autre cheminée près d’une armoire en chêne, et un autre fauteuil disposé de la même façon que dans le salon finissaient de compléter l’ensemble, immobile et serein.

Florence, fixe comme une statue, regardait par la fenêtre entre-ouverte. Elle était encore en robe de chambre, l’air fatigué. La lumière du jour éclairait sa chevelure blonde et faisait refléter le vert infini de ses yeux. Le son de sa voix ressemblait un peu à la légèreté des oiseaux. Grande et fine, elle paraissait encore bien jeune. Hélas ! la perte de son mari l’avait fragilisée, la laissant seule.

Florence, ce jour-là, demeurait pensive. Elle laissa échapper un soupir.

Que lui arrivait-elle ?

AURIEZ-VOUS ENVIE D’EN SAVOIR PLUS ?

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