JB Vatelot

Accueil > Les classes primaires > Une synagogue ?

Une synagogue ?

jeudi 5 juin 2014, par Philippe Lemaire

Les élèves de CM2, conduits par Monsieur AKNINE, papa de la classe, ont découvert la synagogue de TOUL.

Une église ? Il a été assez facile aux élèves de retrouver les différents éléments de ce lieu de culte : l’autel, le confessionnal, la sacristie… et d’autres moins faciles à nommer : le « truc » pour poser les livres, l’ambon, la « petite armoire » où sont déposées les hosties : le tabernacle.

La synagogue est moins connue. La proposition de Monsieur AKNINE, papa de la classe était donc la bienvenue. Quelles différences les élèves allaient-ils trouver ?

Bâtiment discret au fond d’un jardin, la synagogue passe inaperçue à un piéton dans la rue de la Halle au Blé. Derrière une grille, au fond d’un jardin, elle apparaît pourtant pour peu qu’on la cherche du regard.

Deux portes permettent de pénétrer dans la synagogue : une grande pour les hommes, une petite pour les femmes. Les premiers prendront place sur les bancs situés dans la grande salle, les femmes sur l’estrade, en hauteur. Une discrimination ? Oui, mais pas celle qu’on croit ! Monsieur AKNINE explique que les hommes sont dans l’obligation de prier alors que les femmes ne le font que si elles le souhaitent. « Parce qu’elles portent et donnent naissance aux enfants, elles sont proches de Dieu. » Elles sont donc mises à l’honneur à la synagogue.

Au premier regard, la synagogue ressemble à une église : des bancs, une allée… mais les élèves remarquent vite que sont les seules ressemblances. Derrière une grande « table », un rideau dissimule une porte qui ouvre sur le… tabernacle… beaucoup plus grand que dans une église. A l’intérieur attendent les rouleaux de la tora. Si les élèves étaient restés sagement assis à l’écoute des explications, ils se lèvent un à un pour approcher et observer. Monsieur AKNINE sort des rouleaux, les ouvrent et les montrent. Impressionnant…

La lecture de l’hébreu, l’étoile de David dessinée dans les vitraux, l’absence de statues ou de peintures, l’orientation de la synagogue vers Jérusalem, les troncs à aumône pour les pauvres, la kippa… l’attention des enfants permet d’aller au bout des découvertes.

Un grand merci à Monsieur AKNINE pour cette découverte.