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Voyage à Londres : une semaine au jelly et au milked tea

vendredi 4 mai 2012, par Emilien Martin

Cette année, du 18 au 23 mars, le voyage scolaire du Lycée a mené les 2ndes Générales et les 1es Générale et Technologique à Londres, pour une semaine d’immersion linguistique et culturelle. Hébergés par des familles d’accueil, les élèves ont découvert pendant la journée la capitale britannique, ses musées, ses avenues, ses parcs. Et le soir, l’hospitalité, la convivialité… et la cuisine anglaise !

Parti en bus de Toul dimanche 18, dans la soirée, le groupe est parvenu au cœur de Londres à 8h AM (heure locale), à deux pas du Palais de Westminster. Pour se remettre d’une nuit où on s’est passé de confort, on file dans un pub pour partager un petit déjeuner traditionnel. S’ensuit une balade dans le quartier pour prendre la température des rues : « Les gens sont beaucoup plus stressés que chez nous, remarque Julien. Ils ont tous le téléphone à l’oreille, à courir. La circulation était monstrueuse, impossible d’imaginer traverser hors des passages ! Les rues s’entrecroisent dans tous les sens… » « Ouais, renchérit Axelle, et l’architecture est trop bizarre : presque chaque bâtiment a un style différent, pas du tout cohérent avec le reste de la rue. Et des parcs, partout ! »

Les élèves ont touché avec les yeux l’Abbaye de Westminster, Big Ben et le London Eye, la grande roue qui domine la ville. Pour rejoindre Greenwich Village dans l’Est de Londres, le groupe a descendu la Tamise 45 minutes sur un bateau-mouche. Mais faute de temps, les visites programmées de l’Observatoire de Greenwich et du Musée de la marine n’ont pas pu se faire.

Car déjà le car les attendait pour rejoindre les familles d’accueil. Deux heures de route avant d’atteindre le point de rendez-vous. Pour passer les temps, les élèves visionnent des films ou des séries ou écoutent de la musique, quand ce n’est pas le chauffeur qui en diffuse dans le car – reprise en chœur par tout le monde ! Le premier contact avec les familles plutôt positif : « Les dames qui nous accueillaient parlaient toutes les deux français, raconte Alexandra, donc ça rendait les conversations plus faciles… même si moins intéressantes pour la pratique de la langue ! » « Les gens faisaient pas mal d’efforts pour discuter avec nous, reconnaît Mathilde. Mais on était trop crevés, chaque fois qu’on en avait l’occasion on essayait de dormir ! »

Mardi matin, on visitait la prestigieuse National Gallery et quelques-uns de ses 2300 tableaux. Un groupe d’élèves avait pris soin de préparer cette visite en étudiant dix tableaux qu’ils ont, ce matin-là, présentés à leurs camarades. Chaque groupe était guidé par deux ou trois élèves, qui lançaient « Maintenant on doit aller dans cette salle, on a rendez-vous avec la Bataille de San Romano ! … Ah, les autres y sont déjà. Bon on enchaîne, on passe au suivant allez ! » « Mes deux guides ont été super notamment sur l’orientation, reconnaît Mireille Fourrière, enseignante de français. Moi dans une salle de musée, quand j’ai regardé deux tableaux je ne sais plus de quel côté je suis entrée ! Eux ils ont géré. À un moment je suis arrivée devant un tableau dont je savais qu’on devait le voir, donc je m’installe. Un élève me dit, non non Madame ! L’autre là-bas il date d’avant, alors on voulait faire dans l’ordre chronologique ! Souvent dans un musée on ne s’arrête pas vraiment sur chaque tableau, ou bien on ne sait pas quoi regarder, comment analyser… Là, on a eu l’occasion de regarder, de comprendre et d’apprécier ce qui est beau et peut nous toucher. »

À Trafalgar Square, sous la statue de Nelson et son armée de pigeons, on partage un pique-nique et ses impressions sur la visite, avant un épisode de « temps libre » dans la ville. Les élèves en ont profité pour arpenter les rues marchandes, acheter pêle-mêle teeshirts, tasses, badges, posters, casquettes… « On a vu quelques grands magasins, se souvient Julien : Rollex, Maclaren… J’suis entré… et pis j’suis ressorti quand j’ai vu les prix. On a aussi acheté des sandwichs, parce que les anglais ne nous donnaient pas grand-chose à manger. De toutes façons, ce qu’ils nous donnaient… J’ai mangé de ces trucs, pu jamais. Je sais pas ce que c’était, et je veux pas savoir ! » Dans la famille d’accueil d’Aymerick, « y’avait aussi un corres’ japonais, on a causé un peu en anglais. Les soirs on jouait à la console ou on allait taper dans le ballon dans le jardin. »

La journée de mercredi fut consacrée à la musique : le matin, une visite en bus du Londres musical, avec un guide parlant français qui connaissait des tas d’anecdotes intéressantes. On aura vu les plus mythiques studios d’enregistrement et de tournage, les maisons des stars… Après midi, les élèves ont visité en autonomie un musée consacré à la musique londonienne de 1945 à nos jours. Ludique et interactive, la visite proposait d’essayer différents instruments.

Jeudi, c’était le Science Museum ! Une visite de deux heures environ, rappelant la Cité des Sciences de Paris. Plusieurs expositions temporaires étaient accessibles : sur l’aviation, la médecine, la marine, le temps, l’énergie… Après un pique-nique sur la pelouse (merci la météo !) à Hyde Park, c’était au tour du Musée des sciences naturelles de captiver les élèves : volcanisme, géologie, dinosaures ! Autant d’occasions de démonstrations spectaculaires. S’ensuivait une dernière période de « temps libre », où la plupart des élèves auront arpenté le magasin Harrod’s, célèbre notamment pour ses prix volumineux.

« On devait se retrouver à 19h30 à Hyde Park, rappelle Nicolas Jauze, enseignant d’Histoire-Géographie. Les élèves se sont vraiment montrés dignes de confiance concernant les horaires, ce qui est agréable en tant qu’accompagnant. En fait, c’est parfois les enseignants qu’on a dû attendre ! » Et c’est malheureux, ais le moment est venu… On fait de grands signes d’adieu au London Eye par la fenêtre du fond, et direction Toul en espérant arriver dans la matinée du vendredi. Mais tout n’est pas perdu : on rentre la tête remplie de souvenirs, de musiques, d’images… et de saveurs nouvelles !


Les photos sont celles de l’arrivée à Toul vendredi matin ; le reste arrivera très vite !

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