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Edito de mars 2012

mercredi 7 mars 2012, par Philippe Lemaire

Lundi en tout début d’après-midi, les élèves franchissent le portail de la Place de la République… La maison est encore calme. Seul un visiteur qui s’aventurerait jusqu’aux bureaux de la direction remarquerait que l’activité bat son plein dans cette partie des locaux. Sur le bureau de Madame ALBERICI s’accumulent des tableaux de chiffres, des photographies, des dossiers… la discussion engagée avec Monsieur LEMAIRE semble passionnée. Nous les avons interrompus.

Pas de pause à midi ?

Yannick ALBERICI : C’est fait ! Le Conseil de Direction va bientôt commencer et nous nous préparons. Il rassemble les chefs d’établissement, les directeurs d’étude et le responsable de la vie scolaire. Chacun apporte ses interrogations et nous en débattons. Ensemble, semaine après semaine, nous restons attentifs à ce qui se vit dans chaque unité pédagogique.

Vous retrouvez-vous souvent entre chefs d’établissement ?

Philippe LEMAIRE : On ne peut pas diriger seul. Ces rencontres sont vraiment confortables dans une première année de direction. J’entre ainsi progressivement dans la dynamique de l’Etablissement : le calendrier se déroule, les questions sont posées les unes après les autres.
Cette rencontre ne suffit pas. Le téléphone et le courrier électronique sont des moyens de rester en lien toute la semaine et nous en usons largement.

Yannick ALBERICI : Nous sommes aussi en lien avec Angélique LIVET, Chef d’établissement de La Sainte Famille. Nous essayons de nous retrouver une fois par mois. Si les projets des établissements sont différents, nous nous retrouvons vite sur la même longueur d’onde et les projets communs sont nombreux.

Pas trop de problèmes avec les températures très basses de février ?

Yannick ALBERICI : Les conduites n’ont pas souffert et nous n’avons pas déploré de fuites… Manu, notre agent d’entretien, veille au bon fonctionnement de nos installations. Nous évitons ainsi les mauvaises surprises.

Philippe LEMAIRE : Ce sont les chaudières qui ont tourné sans cesse durant ce mois. L’énergie économisée en automne a été engloutie en février. Le printemps sera peut-être plus clément.

Bientôt les portes ouvertes ?

Ce sera effectivement un événement important de la quatrième période. Ce sera le samedi 10 mars le matin dans le premier degré et toute la journée dans le second degré.

Pourquoi ouvrir l’école aux familles alors que les places sont rares ?

Yannick ALBERICI : Effectivement, les demandes sont nombreuses pour la rentrée 2012 et il n’y a plus de places dans certaines classes. Les portes ouvertes n’ont pas comme mission de faire des inscriptions. Elles en sont une conséquence.
Nous avons besoin et envie de montrer ce que nous proposons. Les portes ouvertes nous permettent de montrer, d’exposer… Au-delà des mots, des images, les visiteurs ressentent notre projet. Les élèves sont en action, guident les visiteurs, répondent à leurs questions, de même que toute l’équipe pédagogique et administrative.

Philippe LEMAIRE : Les élèves de CM2 ont déjà visité le collège, ils ont rencontré des professeurs. Pendant cette journée, ils vont rencontrer des élèves de sixième avec qui ils avaient construit une connivence dans leurs années à l’école… Réunis à nouveau dans le décor du collège, ils auront beaucoup de choses à se dire et à se confier.

Yannick ALBERICI : Durant cette journée, nous accueillons aussi des anciens élèves. C’est l’occasion de prendre des nouvelles, de raconter la suite de leur parcours, de retrouver des professeurs et des anciens camarades. Les portes ouvertes sont riches en retrouvailles.

Philippe LEMAIRE : Les gens du quartier qui ne voient que les élèves entrer et sortir, les Toulois qui ne connaissent que notre nom profitent de la journée « Portes ouvertes » pour franchir le seuil de notre porte. Ils sont souvent surpris. Entre ce que ces curieux croient savoir de l’Enseignement catholique, de l’Ensemble scolaire Jean-Baptiste VATELOT et ce qu’ils découvrent, il y a souvent une grande différence ! Ces journées donnent une image plus juste de notre établissement.

La presse fait régulièrement écho des projets menés dans l’établissement…

Yannick ALBERICI : Nous avons effectivement eu le plaisir de voir deux de nos Lycéens de l’option cinéma choisis pour participer au Jury Jeunes du Festival Fantastique de GERARDMER. Ce n’est pas la dimension médiatique qui a motivé l’équipe des professeurs. L’option cinéma ne prévoit pas qu’une étude théorique des œuvres entre les murs du collège. Le cinéma est un Art vivant. Permettre aux élèves de participer aux manifestations locales va de soi. Etre sélectionné était une vraie chance ! Du coup, ce sont tous les élèves de l’option cinéma qui ont pris la route pour Gérardmer !

Philippe LEMAIRE : Bientôt, ce sont les deux classes de CM2 qui se rendront au Conseil Général de Meurthe-et-Moselle pour vivre le Congrès des Jeunes Chercheurs. Depuis plusieurs semaines, ils ont engagé une recherche sur la vue. Ils confronteront leurs découvertes avec d’autres classes qui ont mené leur recherche sur l’un des cinq sens. La manifestation sera médiatisée parce qu’elle étonne toujours. Les élèves sont véritablement autonomes dans cette journée. Si les adultes sont présents, ils n’interviennent pas ou peu parce qu’ils sont inutiles. Les enfants échangent, expérimentent et apprennent entre eux.

Un mois plus tard, quatre autres classes exposeront sur le site d’ALSTOM. Accompagnées par un plasticien, Thierry DEVAUX, elles sont entrées avec leur enseignant dans une démarche de création artistique. L’idée ? Pour comprendre l’art contemporain, il peut être judicieux d’entrer dans la démarche de l’artiste. De curieuses sculptures musicales voient progressivement le jour dans les classes, sous la critique exigeante de l’artiste.

Yannick ALBERICI : L’ensemble scolaire Jean-Baptiste VATELOT a pour projet d’ouvrir sur le monde… la moindre des choses est de le faire vivre concrètement.

Déjà dans la préparation de la rentrée 2012 ?

Philippe LEMAIRE : Les élèves de CM2 sont déjà inscrits en sixième. Le plus grand nombre rejoindra le collège VATELOT. Les quelques élèves qui ont fait le choix de l’Enseignement public seront accompagnés prochainement dans leurs démarches d’inscription.
Beaucoup de familles demandent à entrer à l’école à la rentrée 2012. Il faut dès maintenant concilier les inscriptions avec l’organisation pédagogique, l’équilibre des groupes classes qui répondront aux besoins des familles et des élèves.

Yannick ALBERICI : Pour le second degré, la préparation de la rentrée 2012 se termine en terme d’inscriptions et d’organisation et bat son plein en terme d’orientation post 3° ou post bac où les élèves doivent faire des choix. Sur TOUL, JB VATELOT est le seul établissement à proposer les BAC Transport et Gestion- Administration (le nouveau bac pro qui remplace le bac pro compta et le bac pro secrétariat).
Les réformes continuent de modifier notre proposition : la réforme du BAC STL, la troisième « Découverte professionnelle » devient une « découverte des métiers », l’Histoire des Arts. Au delà des mots et des organisations, ce sont des projets qui avancent.

Quels avantages trouvez-vous dans le travail en équipe ?

Le travail d’équipe apparaît souvent difficile parce qu’il oblige à soumettre, confronter, débattre… Pour nous, c’est un confort. D’une part, nous ne sommes pas seuls avec nos interrogations, nos soucis. D’autre part, nous partageons nos idées les plus audacieuses et nous encourageons à les mettre en œuvre.
En même temps, nous ne sommes pas seuls. Les différents responsables, les enseignants, les personnels sont acteurs dans la maison.Ils proposent, organisent, exercent un regard critique… Les initiatives sont nombreuses et le dynamisme ne fait pas de doute.