C’est un beau cheval dressé,
Mais quand il part comme un cinglé,
Fait vibrer sa crinière au vent,
Crache de ses naseaux fumants.
En faisant retentir son hennissement,
pour apprivoiser de graciles juments
Ou encore mange toute la journée
De l’herbe bien tendre dans le pré.
Cette belle monture est dure à débourrer
Une fois fait, il faut chausser les étriers
Cet animal rétif est un noble destrier
Mais cet engin n’a qu’un véritable ennui,
C’est un vrai craintif ! Apeuré de tous bruits
Même son ombre lui fait prendre la fuite.
Messages
1. > Cheval d’effroi, 20 mars 2003, 13:17, par morice
j’ adore ton poème il est tres bien salut