Boum 2012 : The End-Of-The-World party

Vendredi 27 janvier, les collégiens sont rentrés chez eux comme d’habitude à la fin des cours… et sont revenus une heure et demie plus tard, après s’être changés en dames et en messieurs de grande classe. Pendant ce temps, les adultes avaient transformé l’établissement en nightclub du dernier chic : toutes les tables et les chaises du cyber-café ont été exilées dans le couloir, remplacées par une table de mixage grillagée, des enceintes surpuissantes, des spots lumineux rotatifs multicolores. Sur un mur on étend un écran, sur lequel seront projetées des vidéos de chorégraphies du jeu Wii Just Dance. Derrière le bar, on amasse un énorme stock de coca, de thé glacé et d’eau minérale, ainsi que de sandwichs au jambon et à la dinde et même quelques gâteaux fournis par les élèves.

Afin de faciliter le débit des entrées et sorties, qui avait posé des difficultés lors des boums précédentes, les organisateurs avaient demandé aux parents d’amener et de venir rechercher leurs enfants à différentes heures selon leur niveau… D’autant que cette année, pas moins de 250 élèves sont attendus ! À partir de 18h les 4es ont donc commencé à affluer, et ont déposé leurs affaires dans des classes fermées à clé avant de gagner la salle de la boum.

C’est qu’à certains moments, on entendait à peine la musique sous le brouhaha de cris surexcités. Et pourtant, ça bougeait bien dans les baffles : tous les titres qui rendent fous les gamins. La corde à sauter, Macarena, Mademoiselle Valérie, David Ghetta, Sean Paul, Collectif Métissé, Pitbull, Fatal Bazooka… Et les slows, bien sûr : on a vu quelques jeunes couples s’enlacer sur la piste lorsque les voix de George Michael et autres crooners ont retenti.

Au bar, les tickets « Sandwich – boisson » s’échangeaient bon train, jusqu’à un instant critique de la soirée, le Happy Hour  ! Deux verres pour le prix d’un, voilà une affaire qui a fait des heureux. Quand bien même, les stocks d’eau minérale ont été largement surestimés : sur 75 litres, seulement 10 sont partis.

Déjà 22h30, il faut commencer à quitter la salle, les parents se pressent au portillon pour récupérer leur petit peuple. Peu à peu la boum se vide, on rallume les lumières, range le matériel, passe la serpillère… Les lumières du Collège ne se sont pas éteintes avant 23h45, pour une soirée mémorable, qui donnerait presque envie d’être déjà à la suivante. « Une par an, c’est juste bien, avoue l’enceinte droite : c’est vachement cool, mais c’est quand même crevant.  »

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