Page blanche pour me vider la conscience,
Mais rien ne me vient, tout me retient.
Comme un stylo asséché, je n’arrive plus à griffonner
Nul ne saura me libérer de toutes ces pensées
Trop de choses désordonnées se sont bousculées
Je ne sais où commencer, aidez-moi par pitié.
Comme un vieux drogué, je n’arrive plus à raisonner
Je deviens écervelée, vierge de toute réflexion
Inapte à toute concentration,
Page silencieuse pour exhiber ma vacuité.