JB Vatelot

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L’incipit réaliste

les dures lois de la guerre.

lundi 5 mai 2003

Faire entrer le lecteur au coeur d’une histoire, n’est-ce pas le pari le plus important pour l’auteur d’un récit ? Les élèves de 3°B se sont lancés dans l’aventure des premières lignes, des premiers mots, ceux qui vous emportent... ou vous laissent à quai.
Aurez-vous envie d’en savoir plus et de connaître la suite de ces récits variés ? Vos impressions sur le forum nous serviront à apprécier ce travail d’écriture et d’invention. Bon premier chapitre !

Cela faisait déjà un an qu’il était sur la ligne de front. Un an de combats féroces, sans pitié et sans merci. Depuis un an, il n’avait vu ni ses parents, ni sa famille entière et n’avait pu embrasser sa femme et ses deux enfants. Le seul moyen pour lui de correspondre avec eux, de communiquer ses douleurs, son ennui immense et son amour pour eux, était les lettres, qu’il tâchait de ses mains salies par la terre, et par les monstruosités qu’il avait commises au nom de cette guerre absurde.

Cet homme fatigué se nommait Pascal. Il était de taille moyenne, et était vraiment très maigre. La faute en incombait au peu de nourriture que lui et ses camarades devaient se partager. Il portait un vieil uniforme troué et déchiré, qui était aux couleurs de la France. Dans ses yeux usés, on pouvait lire la peur, la peur indicible que les Allemands attaquent, et que les vaillants soldats du peuple perdent encore un peu plus d’hommes.

Le milieu de vie était franchement hostile. Il vivait dans les tranchées, à chaque instant, plongé dans des tranchées qui étaient pleine de boue, de larmes, de cadavres et de rats. Il avait toujours l’arme au poing, prêt à tirer en cas d’attaque de la part de l’ennemi. Il gardait encore de très mauvais souvenirs des autres attaques nocturnes, au coeur de la nuit, étoilée par les tirs de mortier.

AURIEZ-VOUS ENVIE DE CONNAÎTRE LA SUITE ?

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