JB Vatelot

Accueil > Parutions de l’ancien site > JB VATELOT, UN ENSEMBLE SCOLAIRE > Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant : Les indispensables (...)

Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant : Les indispensables rencontres parents-professeurs

jeudi 8 décembre 2011, par Emilien Martin

Trois fois par an, l’établissement Jean-Baptiste Vatelot est le théâtre de rencontres parents-professeurs. Points essentiels de la pédagogie dans l’année, elles permettent aux uns et aux autres de se dire les choses importantes, bonnes ou mauvaises mais surtout sincères, face à face, dans l’intérêt des élèves. Ceux-ci sont d’ailleurs fortement invités à accompagner leurs parents. Le fonctionnement par rendez-vous fixés au préalable par l’intermédiaire des élèves, permet de limiter l’attente et le stress dans les couloirs. En contrepartie, les rendez-vous sont limités à cinq minutes, qui s’avèrent souvent insuffisantes pour rentrer dans les détails. Un nouveau rendez-vous, plus long, peut alors être pris pour poursuivre l’entretien.

Pour les parents, la priorité est parfois de voir l’enseignant, de mettre un visage sur un nom, comme pour s’assurer « qu’il y a quelqu’un au bout du fil ». Tous ne viennent pas, mais ceux qui sont présents sont toujours déterminés à identifier les difficultés de leur enfant et à trouver des solutions. Parfois, il ne s’agit que d’apporter des éclaircissements sur les appréciations succinctes laissées dans les bulletins. Écoute et respect mutuel sont les maîtres mots, pour permettre l’efficacité des rencontres.

« Je viens pour établir un lien avec le prof, avoir un retour sur le travail et le comportement de ma fille, explique Christel. Ça complète les informations qui arrivent à la maison, dans ce qu’elle me raconte, ou au travers de Scolinfo. En plus de l’intérêt pédagogique, ça me permet d’approfondir les discussions avec ma fille à propos du collège. Même si les remarques positives sont les plus agréables à entendre, on vient aussi pour s’ajuster : à la maison on ne voit pas les choses sous le même angle que les professeurs, et on peut mettre un moment à repérer les difficultés. » Catherine et Stéphane confient quant à eux : « Comme notre fille entre en Sixième, il nous semble important d’avoir un avis sur le travail fourni, la méthode… Le système de rendez-vous brefs nous oblige à être concis et efficaces, et en même temps ça nous permet de nous libérer pour un créneau précis. »

Du côté des professeurs, ces rencontres sont une précieuse occasion d’établir un lien avec ceux qui prennent le relais quand les élèves rentrent à la maison. « Un établissement scolaire ne peut pas se passer des parents, des familles pour fonctionner, » déclare David Ridel, professeur de français. Bien que les rencontres soient réparties par niveaux (tous les 6e une après-midi, tous les 5e une autre…), chaque professeur peut avoir jusqu’à cinquante rendez-vous par après-midi. « Malgré la fatigue, rappelle M. Ridel, nous devons nous concentrer sur la situation particulière de chaque élève, et trouver des solutions communes, avec la famille. »

Et les principaux concernés, qu’en disent-ils ? « Quand on a un problème, dit Valentin, on voit avec les professeurs comment le résoudre pour mieux réussir. » « D’habitude dans les collèges, explique Clara, on se met assis dans le couloir et on attend. Alors que là on a un rendez-vous, et on n’attend pas. » « Mais quand des profs sont en retard, remarque cependant Manon, ça décale tout le monde après. » « Mais quand c’est des parents qui sont en retard, rétorque Inès, on peut passer devant ! »