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Millésime 2010

Rome-Naples 2010

lundi 14 juin 2010, par David Ridel

Rome-Naples-Rome... L’Italie au bout de la route pour les (environ) cinquante élèves qui ont participé à ce passionnant périple culturel. S’éloignant pour une longue semaine des salles de cours, ils ont découvert une Italie riche de ses glorieux vestiges, de lieux étonnants et magnifiques, de ruelles étroites et colorées où la Dolce Vita se décline agréablement en capuccinos onctueux, glaces colorées et autres plaisirs des yeux...
Parcourez leur journal de bord et régalez-vous des photos qui retracent leur extraordinaire voyage ...

Approche-toi, ami lecteur, approche et écoute mon palpitant récit... Je vais te raconter mon beau voyage en Italie, organisé par mon collège. Ah l’Italie ! ses pâtes, ses pizzas, ses lieux incontournables et féeriques, ses hommes politiques exemplaires (non, on plaisante ;-) !! Qui n’a pas rêvé d’arpenter les rues de Rome ? D’entendre chanter l’accent du sud ? Ce voyage était l’occasion inespérée de confronter le rêve à la réalité. Alors en route, maestro !

Partis aux alentours de 13H30 de la Place de la République, nous avons effectué un long voyage de jour et surtout de nuit dans le bus. Comment raconter ces terribles heures d’inconfort, de bruit et de promiscuité (sans parler des odeurs...) ? Je crois qu’il faut le vivre pour comprendre. Heureusement, des films drôles, légers et subtils nous ont permis de passer le temps. C’est au son du sautillant générique des Bronzés font du ski , quelque part entre les montagnes suisses, que je me suis endormi comme un bienheureux, l’orteil de mon voisin planté dans mon dos. Ô Joie !

Quelques heures de route plus tard, après un petit-déjeuner réconfortant dans
une cafétaria où tout était écrit en italien incompréhensible, nous avons parcouru les derniers kilomètres qui nous séparaient de la capitale.
Enfin l’arrivée à Rome et premiers frissons de l’excitation dans les embouteillages ! Rien n’est comme chez nous, les panneaux, les voitures, les gens et une irrésistible envie de se dégourdir les jambes nous submerge soudain. Les premiers pas dans Rome se font sous la pluie. Qu’importe ! C’est Rome et nous sommes loin de chez nous. Nous déambulons sur les trottoirs glissants et cherchons à tout capter, à observer le moindre détail, à trouver les moindres toilettes gratuites pour quelques camarades peu précautionneux. Après la découverte du Panthéon, il est l’heure de se restaurer. C’est chacun pour soi et on s’éparpille par petits groupes pour se remplir l’estomac et goûter aux spécialités du pays. L’après-midi, direction le Colisée, vaste arène mythique, aussi célèbre visuellement que peut l’être la Tour Eiffel à Paris. Nous cherchons des gladiateurs un peu partout, mais ils sont petits, mal habillés et pas vraiment musclés. Nous visitons ensuite le Forum, plein de vieux monuments qui datent de l’époque romaine, guidé par un spécialiste éclairé, et nos pas se font plus lourds au fur et à mesure que l’après-midi se déroule. Nous payons à présent notre courte nuit dans le bus ! Heureusement, l’installation en début de soirée dans le premier hôtel se fait rapidement et après notre première assiette de pasta bien chargée, nous plongeons dans nos lits pour un véritable repos bienfaisant.

Le lendemain matin, le mardi donc, direction la villa d’Este, à Tivoli, près de Rome. Du jardin magnifique de cette résidence (qui l’est tout autant, magnifique, vous suivez un peu ?), nous garderons le souvenir d’une pluie fine et régulière et de parts de pizza à profusion et bon marché. Un régal !

authentique serviette en papier de la cafétéria

L’après-midi, après quelques centaines de kilomètres plus au sud, c’est Herculanum sous le soleil qui nous accueille et qui fait chuter Manon sur ses pavés irréguliers. Pas super sympa comme accueil, il faut bien le reconnaître. Moins célèbre que Pompéi, cette petite ville côtière près de Naples a connu un sort funeste le jour de l’éruption du Vésuve en 79 avant JC. Retour à l’hôtel en parcourant la côte déchirée et fantastique de Naples, avec, au loin, en point de mire, l’île de Capri. Oui, Capri, mais ce n’est pas fini. Pas encore.

Mercredi, c’est Pompéi (c’est marrant, ça rime) le matin pour une longue visite qui nous fait déambuler dans les rues étroites de la cité maudite des Dieux. L’après midi, nous sommes devant le Musée archéologique de Naples qui nous invite à découvrir ses merveilles artistiques, esthétiques, chics et pathétiques. Après les nourritures spirituelles, une glace, mangée dans un petit parc, réconforte notre palais exigeant.

Le lendemain, c’est le Vésuve qui nous tend ses flancs pour une grosse grimpette qui ne fut pas facile pour tout le monde (j’ai la liste, j’ai des noms, mais je ne dirai rien). Mais imaginez notre satisfaction, une fois arrivés au sommet où nous avons pu hurler comme des fous dans le cratère béant ! Une vraie satisfaction de salle gosse que le groupe a eu joie de mettre en pratique, entre deux explications de la guide légèrement surprise par tout ce charivari (un mot italien, peut-être ?).

Nous sommes ensuite revenus vers Naples. Une charmante visite des catacombes de la ville nous plonge dans les profondeurs de la terre qui cachent bien des mystères (encore une rime, ça m’exaspère). La dernière journée fut consacrée à un retour en bus vers Rome pour une dernière visite bien agréable autour du thème du baroque. C’est l’incontournable fontaine de Trevi qui nous tend ses jets, son marbre et son exubérance dans une foule énorme et bigarrée... La journée, après un temps libre mémorable consacré au shopping sauvage, se termine par un jeu de pistes vers une mystérieuse pizza pour un dernier repas gargantuesque très attendu. En effet, ici la pizza se mange avec des frites. On en redemande ! Le bus nous cueille comme une fleur près d’une fontaine, tard dans la soirée, et nous emmène vers la France. C’est l’heure du retour !

Pour en (sa)voir plus, n’hésitez pas à admirer les photos du voyage, c’est par ici !


Un grand merci aux organisateurs, et à Mme Diss en particulier, aux élèves qui ont participé aux idées et à l’écriture de ce compte-rendu, aux "Italians Trio Girls" dont la bonne humeur a été une motivation supplémentaire pour aller jusqu’au bout de ce travail....

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