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Faire écrire...

Les dictionnaires de la Sorcellerie

jeudi 10 septembre 2009, par David Ridel

Durant le premier trimestre de l’année scolaire 2008-2009, deux classes de Sixième se sont livrées au jeu de l’écriture guidée, à travers l’élaboration, la rédaction et la fabrication d’un authentique « vrai-faux » dictionnaire de la Sorcellerie. Rappel des différentes étapes qui ont conduit à la création du livre le plus important depuis la Bible (au moins… et sans exagérer !)

Ah…la sorcellerie ! Son folklore de sorcières laides à en mourir, son cortège de chats noirs et de marmites bouillonnantes aux senteurs repoussantes. C’est au terme d’une observation approfondie du texte encyclopédique (son écriture, ses fonctions) que l’idée d’imiter le dictionnaire est venue. Pourquoi ne pas créer, nous aussi, un dictionnaire qui, de A à Z, parcourrait l’univers bizarre et fascinant - mais néanmoins humoristique - des sorcières ?

didapages@dico6A@

La première étape fut de repérer les constantes de mise en forme du texte : mot-annonce, prononciation, étymologie, classe grammaticale, genre et nombre pour les noms, définition rédigée et phrases-exemples. La notion de polysémie permit de comprendre le rôle des exemples et la raison pour laquelle un mot pouvait recouvrir plusieurs sens. Le deuxième travail consista à imaginer les mots nouveaux - des néologismes, donc - et à remplir les différents éléments qui répondaient aux critères d’écriture sélectionnés et de mise en forme. Ce travail d’invention fut évalué en classe et chaque élève produisit ses mots et ses définitions.
Le passage en salle informatique (en deux groupes) concrétisa la transformation des brouillons, corrigés au préalable par le professeur, à l’état de fichiers numériques (du Traitement de Texte, ici). La fusion de tous les fichiers, leur ultime correction et nouvelle mise en page pour l’édition de la maquette finale furent l’œuvre du professeur de Français qui consulta les classes à chaque fois qu’il fallait trancher ou prendre une décision.

Une équipe de choc

La dernière étape, et non la moindre, eut lieu le jour des Portes Ouvertes de l’établissement, le samedi mars 2009. Les différents groupes d’élèves de 6°A et C découpèrent, trièrent, trempèrent, froissèrent et salirent, dessinèrent, séchèrent et assemblèrent les feuilles du dictionnaire, selon des techniques chères au « scrapbooking » (forme de loisir créatif consistant à introduire des photographies dans un décor en rapport avec le thème abordé, dans le but de les mettre en valeur par une présentation plus esthétique qu’un simple album photo).

Les mains dans le café
Pliages des dictionnaires

Un moment de bricolage pur et intense, qui sentait bon le café et les feuilles de thé, où les doigts agiles ou gauches, imbibés d’encre de Chine et de colle, plièrent chaque page A4 sous la forme d’un livret, pour, enfin, donner naissance à deux DICTIONNAIRES DE SORCELLERIE qu’il ne vous reste plus qu’à compulser en ligne !

didapages@dico6C@

Merci à tous pour ce bel effort d’écriture collective !


La numérisation de la version papier a permis d’utiliser le logiciel Didapages qui autorise le lecteur à « feuilleter » les dictionnaires… Alors, clic bouton droit et zoom avant... Ne vous en privez pas !